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Bonjour, Sur arte en replay : «  Erythrée, nation esclave » . Un documentaire qui fait froid dans le dos…. Pas de mots ….

 

Avec en Commentaire Hélène Vauquois  et en voice : – Alex Fondja – Amélia Ewu – Jean-Michel Vaubien – Marie-Eve Dufresne –  Jean-Paul Pitolin – Franck Sportis.

 

Studio Vidéo Adapt

Son : Lionel Philippe

Mix: Romain Gyuillet

Adaptation Catherine Lebrun

 

Résumé Arte :

 

Erythrée, nation esclave

L’Érythrée est l’un des pays les plus fermés et surveillés de la planète. La population y vit sous la terreur et le contrôle d’une dictature brutale. Pour la première fois, grâce à des images tournées clandestinement et aux témoignages de ceux qui ont réussi à fuir le pays, un documentaire décrit ce qui se passe réellement à l’intérieur de l’Érythrée. Un témoignage unique et bouleversant.

On en parle parfois comme de la « Corée du Nord de l’Afrique ». L’Érythrée, petite nation d’à peine 3,5 millions d’habitants autrefois rattachée à l’Éthiopie, a acquis son indépendance en 1993. Depuis, le pays est dirigé d’une main de fer par le même homme, Isaias Afwerki. Sans Constitution, ni Parlement, ni système judiciaire indépendant, cet État dictatorial opaque réprime les libertés individuelles et martyrise sa population. Ces vingt dernières années, depuis l’instauration d’un service militaire obligatoire à durée indéterminée – souvent synonyme de travaux forcés –, plus de 500 000 Érythréens ont fui leur pays, dont des milliers d’enfants non accompagnés. Celles et ceux qui tentent de se soustraire à cet enrôlement de force ou de quitter le pays risquent gros : l’Érythrée est quadrillée par un réseau de prisons militaires où les opposants sont jetés sans procès, entassés dans des conditions inhumaines et régulièrement soumis à la torture.

Images clandestines
Au fil d’un difficile travail de cinq ans sur cette « prison à ciel ouvert » où la liberté de la presse n’a pas droit de cité, Evan Williams et son équipe ont obtenu des images accablantes, filmées clandestinement par des détenus ou leurs geôliers, et recueilli les témoignages concordants de nombreux réfugiés. Celui de la jeune Anna, fille d’un ancien ministre d’Afwerki, sans nouvelles de ses parents depuis des années, est particulièrement poignant. En 2016, une commission d’enquête de l’ONU avait préconisé que le pays soit traduit devant la Cour pénale internationale pour sa « campagne généralisée et systématique » menée contre sa population civile. Pourtant, depuis cette date, la communauté internationale est restée remarquablement silencieuse.

https://www.arte.tv/fr/videos/073051-000-A/erythree-nation-esclave/